1.Un bébé digère mieux le lait maternel que le lait artificiel
- Il n’y a rien de mieux que le lait maternel, c’est une certitude établie par les scientifiques, sa composition est idéale pour le système digestif des tout-petits. Un exemple : certains acides gras de qualité, dont un bébé a besoin pour construire les membranes de ses cellules, ne sont présents que dans le lait maternel et nulle part ailleurs. Seul le sein humain sait les fabriquer. Même chose pour les protéines du lait de femme qui sont très spécifiques et difficilement imitables : le fait que certaines soient solubles, d’autres de très petite taille leur permet d’être digérées facilement et rapidement. Comme un bébé trouve tout ce dont il a besoin dans le lait maternel, qui plus est en quantité exacte, il assimile complètement tout ce qu’il mange. Et son système digestif n’est pas «encrassé». Notons tout de même que la recherche menée par les laboratoires de laits infantiles a beaucoup progressé.
2. Le lait maternel contient des anticorps qui renforcent les défenses immunitaires de bébé
Allaiter son bébé, c’est lui assurer une véritable transfusion d’anticorps. Plutôt un bon point quand on sait que le nouveau-né fabrique les siens au ralenti et ne disposera d’un stock conséquent que vers l’âge d’un an. Le lait maternel est notamment très riche en IgA (immunoglobulines A), spécialisées dans la lutte contre les germes présents au niveau de l’intestin et du système respiratoire. Un bébé allaité est donc bien armé pour se défendre contre les virus et les microbes. Dans le lait maternel, on trouve aussi le fameux facteur BB (Bifidobactérium bifidum). Sa mission ? Aider à l’équilibre bactérien du système digestif : favoriser les bonnes bactéries (nécessaires au fonctionnement de l’intestin) et éradiquer les mauvaises. Etre nourri au sein est donc un atout pour être moins souvent malade.
3. Le lait maternel joue un rôle dans la prévention de l’obésité
D’après une étude de l’Inserm, l’augmentation de l’obésité chez les enfants serait due à un déséquilibre entre protéines et lipides dans leur alimentation. Durant les premières années de vie, les protéines auraient tendance à stimuler la multiplication des cellules graisseuses. Alors que, paradoxalement, les lipides les mettraient au repos. Conclusion : chez les petits, consommer trop de protéines pourrait faire s’emballer la courbe de poids. Or, avec le lait maternel, pas de souci : il contient environ 50% de lipides pour seulement 5% de protéines. Un dosage idéal.
4. Il existe de nombreuses marques de laits artificiels mais tous ont des compositions proches
Les laboratoires qui fabriquent les laits pour nourrissons doivent se soumettre à des obligations légales du fait de la réglementation européenne. Lesquelles ? Respecter des dosages précis en protéines, calcium, fer, vitamines, etc. Impossible donc de faire preuve d’une grande originalité. Et quand une marque ose un petit «plus», les autres en font autant. Ainsi, la grande majorité des laits artificiels sont enrichis en probiotiques (petits organismes vivants, des bactéries non pathogènes, qui vont «occuper le terrain» dans le tube digestif et gêner la prolifération des bactéries pathogènes) ou prébiotiques (des sucres qui favorisent les bonnes bactéries dans l’intestin). Un élément peut toutefois faire pencher votre pédiatre vers tel lait plutôt que tel autre : le taux de caséine. Sous l’effet de l’acidité, cette protéine forme un coagulat dans l’estomac qui déclenche une sensation de satiété. Les laits fortement dosés en caséine sont très appréciés des bébés gloutons.
5. Les laits spéciaux permettent d’aider à traiter certaines pathologies
Les laits spéciaux n’ont rien d’anecdotiques et peuvent soulager bien des maux. Par exemple, pour les bébés qui régurgitent, on utilise un lait AR (antireflux) ou Confort. Sa texture épaisse limite les remontées acides dans l’œsophage. En cas de gastro-entérite rebelle, on a parfois recours à un lait antidiarrhéique, pauvre en lactose. Autre lait spécial : l’hydrolysat de protéines pour bébés allergiques à la protéine du lait de vache. Dans ce lait, la partie allergisante de la protéine du lait de vache est purement et simplement retirée. C’est le seul traitement face à cette allergie.
6. Le lait 2e âge et le lait de croissance ne sont pas des inventions du marketing
On parle de lait pour nourrisson de 0 à 4 mois (ou lait 1er âge), de préparation de suite pour les bébés de 4-12 mois (lait 2e âge) et de lait de croissance, de 1 à 3 ans. Certes, lait de suite et lait de croissance peuvent paraître coûteux (en tout cas plus que le lait de vache), mais le lait de vache n’est pas adapté aux besoins nutritionnels du petit humain. Il est pauvre en fer, trop riche en protéines et ne comporte pas tous les acides gras essentiels indispensables pour la maturation du cerveau. Lait de suite et lait de croissance sont justement conçus pour combler ces besoins spécifiques, en s’adaptant à l’évolution du poids et de la taille de l’enfant.
7. Il faut être prudent avec le lait de soja
Le soja est riche en phytoestrogènes, des substances végétales aux structures analogues aux estrogènes, hormones féminines, susceptibles d’être nocives pour l’enfant. Il convient donc d’être très prudents en n’achetant que des préparations pédiatriques. Le contrôle de ces produits est plus sévère que celui des laits de soja destinés aux adultes et leur composition adaptée aux tout-petits.
Frédérique Odasso
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Author: Misty Hogan
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